On r’vient de loin

C’est l’histoire d’un enfant, on ne sait pas si c’est une fille, on ne sait si c’est un garçon, on ne sait pas quand cet enfant est né, ni où.
Cet enfant se prénomme Axel, c’est tout ce qu’on sait.
Axel vit dans une famille nombreuse et Axel n’y trouve pas sa place.
Personne ne l’écoute, ni ses frères et sœurs, ni ses parents, ni son institutrice, ni aucun adulte.
Pire, Axel est le souffre-douleur, est mal-aimé-e, est oublié-e.
Et Axel crie, se révolte, s’enfuit, s’écrase, se fâche,… Rien ne change….
Est-ce qu’il y a quelque part des personnes aimantes, aidantes sur lesquelles s’appuyer ?

C’est l’histoire mouvementée de 6 comédien.ne.s, 6 adultes qui sont devenu.e.s « quelqu’un.e ».
Ce spectacle utilise les marionnettes en ombre chinoise pour exprimer des enfances maltraitées.
En parallèle, les comédien.nes en chair et en os viennent en avant scène chorégraphier leurs réussites, poétiser leurs victoires.

Tout fout l’camp

Sept travailleur.se.s en toute fin de carrière, assis.e.s en rang d’oignons, tricotent un ouvrage commun et engagent une conversation qui  se déroule comme une Madeleine de Proust : le goût des gaufres de ma maman, l’odeur de la soupe avec les légumes du jardin, le travail à la fabrique depuis 40 ans, …

« Mieux avant, je ne sais pas. Beaucoup ici semblent penser le contraire. Ce qui est certain, c’est que ça ne sera pas mieux demain. C’est vrai que c’était bien, car avant, j’avais 20 ans, tout simplement ».
Et en arrière-plan, l’usine va fermer, que vont-ils mettre en œuvre pour conserver leurs emplois ? Jusqu’où vont-ils aller pour arriver à leur pension qui pour certain.e.s d’entre eux/elles est dans quelques mois ?

Un spectacle qui interroge :
Avant, ce n’était donc peut-être pas mieux ?
Quelles étaient les conditions de vie et de travail d’hier et quelles sont celles d’aujourd’hui ?
Peut-être que ce sont simplement nos prismes qui changent, qui évoluent…