Une création collective dont l’humour et les turbulences feront pâlir l’État ! Et qui nous fera rougir de plaisir.
Depuis le début de l’année 2012, dans le but affiché d’assainir les finances publiques, de réduire la dette, et de retrouver la croissance, les gouvernements belges successifs se sont lancés dans des politiques d’austérité de grande ampleur : licenciements dans la fonction publique, gel des salaires, réduction des dépenses sociales, privatisations,….
Les résultats dévastateurs sont sans appel : la pauvreté augmente et les inégalités explosent !
Faut-il cependant croire qu’il n’y a pas d’alternatives possibles ?
Pour répondre à cette question, le groupe théâtre des Equipes Populaires Hainaut-Centre, en collaboration avec le Théâtre des Rues, vous invite à faire un voyage absurde et satirique au cœur des mécanismes d’austérité afin d’en dénoncer les dérives et de défendre nos acquis sociaux.
Alors serrez bien vos ceintures !
Mesdames, mesdemoiselles, messieurs ! La troupe des nuits de folies a le plaisir de vous présenter son tout nouveau spectacle 1000 mètres au-dessus du ciel !
Les artistes qui vont se succéder sur la piste vont vous faire rêver, rire, vont vous émouvoir et vous charmer. Un orchestre unique en son genre, une danseuse qui fait battre le cœur de l’homme-lion, des tours de magie-kleenex et bien d’autres encore. Place à la fête. Place à la troupe des nuits de folies !
Ce sont des élèves, des comédiens, des parents. Ils sont touchés par le décrochage scolaire et le temps d’un atelier, ils se sont réunis pour aborder sur scène la citoyenneté responsable, l’école, ses difficultés et ses discriminations. Venez assister au fruit de leur travail, mis en scène par Aurélie Alessandroni et Laurent Staudt, tous deux formés à la méthode de Théâtre & Réconciliation par Frédérique Lecomte.
Êtes-vous heureux ? est une prise de parole de réfugiés africains sur « leur long voyage ». Un spectacle où chant, danse, poésie et musique nous bercent dans l’impitoyable voyage de notre conscience face à la tragique réalité des réfugiés.
‘Etes-vous Heureux’, une création originale réalisée par de jeunes ‘comédiens’ demandeurs d’asile.
Dans ‘Êtes-vous Heureux’, 8 jeunes Africains parlent de ‘leur long voyage’ et de leurs rêves à participer au développement du monde. Une création où chants, danses, poésies et musiques nous bercent dans un l’impitoyable voyage de notre conscience face à la tragique réalité des ‘réfugiés’.
‘Portraits de Femmes’ met le focus sur la violence conjugale mais n’oublie pas cette violence plus insidieuse provoquée par la misère économique générée par notre société.
La violence conjugale, nous le constatons n’est pas propre aux milieux défavorisés auxquels nous nous adressons, elle est sans doute plus visible mais traverse toutes les catégories socioprofessionnelles.
‘Portraits de femmes’ est un spectacle interdisciplinaire, une rencontre originale entre théâtre, photographies, vidéo et chorégraphies.
‘Portraits de Femmes’ est un spectacle évolutif : chaque représentation est prétexte à la création de nouveaux textes, à donner l’espace à de nouvelles comédiennes, de nouvelles écrivaines, à l’adaptation de la scénographie (qui épouse chaque nouveau lieu), de la lumière, de la musique (life/off) d’une nouvelle mise en place.
A partir d’injustices vécues, ce groupe construit des paroles et actions collectives comme ce court spectacle.
“On na éter abonékol” dénonce les inégalités à l’école et livre ce message : “Nous ne voulons pas que les enfants qui sont à l’école aujourd’hui soient analphabètes demain”.
Un collectif de femmes se retrouve dans une cuisine pour préparer une… dernière soupe.
Elles préparent, en direct devant les spectateurs, un délicieux potage à déguster en fin de représentation…
Durant la préparation, elles nous racontent les histoires d’enfances, de couples, de familles. Elles nous chantent des chansons. Les légumes et les casseroles se mettent à danser…
Et elles nous interrogent sur les rapports entre les femmes et les hommes.
La cuisine, dernier bastion de l’inégalité hommes-femmes ?
Un spectacle à déguster bien chaud !
Le collectif Sans Garde Fou rassemble des citoyens qui ont l’envie folle de faire valser les étiquettes à propos des « malades mentaux », comme on dit chez nous !
13 comédien(ne)s montent sur scène pour parler de leur vécu en psychiatrie, qu’ils soient patients ou professionnels. Humour et émotion tentent de questionner chacun de nous à propos du regard que l’on porte sur la maladie mentale, de la relation avec nos proches et du monde – particulier et quotidien – de la psychiatrie.
Le titre de cette pièce parle de lui-même. Cette oeuvre est axée sur la thématique de la pauvreté avec tout ce que le sujet peut impliquer : exclusion, marginalisation, etc.
DEs petites histoires de débrouillardise. Si nous voulons partager la beauté du monde, être solidaire de ses souffrances, nous devons apprendre à nous souvenir ensemble…
La pauvreté est un sujet universel :
en 2014, elle touchait 15,5 % de la population belge. Et les statistiques prévoient une hausse des pourcentages pour les années à venir.
Le théâtre-action, pour ces comédiens concernés par la problématique, s’est révélé être un véritable moyen d’inclusion. En racontant leur histoire, ils se sont fait une place au sein d’un groupe, ont pris conscience de leurs capacités et confiance en eux.
La pièce « Je suis pauvre et alors ? » parlera à tous ceux qui se questionnent sur notre société et ses problématiques actuelles.
« Je n’ai pas toujours été là. Avant j’étais normale. Ici, je suis exactement et précisément à 81 cm de là où je devrais me trouver. »
Un personnage féminin raconte son décalage hors de la « normalité » sociale. Elle nous accueille dans son univers peuplé de peurs, de rêves et d’espaces refuge. Un parcours pour nous amener à troquer nos différences pour agir sur le monde.
Argument
Le spectacle raconte l’enfermement et la difficulté à entrer en contact avec les autres et le monde. La peur génère angoisse et repli sur soi.
Le petit personnage lunaire se débat avec ses peurs. Celle de ne pas y arriver, de ne pas être à la hauteur, de perdre ceux qu’elle aime.
Elle cherche dans ses souvenirs, dans son imaginaire, des espaces dans lesquels elle peut se réfugier un moment pour trouver des forces.
Elle prend conscience de ce décalage qui la laisse dans un espace entre l’intérieur et l’extérieur. Un espace de sécurité face au monde ?
C’est la rencontre avec le public, le fait de sortir de ses 81 cm, qui lui permet d’affirmer sa différence et d’accepter l’échange avec l’extérieur.
Un défilé d’estropiés du corps et de la vie dans un hôpital imaginaire. Avec beaucoup d’humour et de dérision, cette création collective dévoile ce qui menace d’être la devise des hôpitaux en Belgique : « patient pour l’horaire,
client pour l’honoraire ».
Depuis que Lilo est arrivée dans sa nouvelle école, chaque matin à la récré, c’est la guerre. Les préaux et les couloirs deviennent de véritables champs de bataille qu’on traverse la boule au ventre, tête baissée. Très vite, elle a compris qu’elle était devenue le mouton noir de la classe ; la victime dont le sacrifice sanglant allait permettre de souder le clan des filles. Car en temps de guerre, tous les coups sont permis. Et les mots aussi ont le pouvoir de détruire.
A travers la création théâtrale collective, ces enfants de 9 à 12 ans ont décidé de créer leur propre histoire pour parler du harcèlement scolaire et de la violence quotidienne. La scène devient alors le champ d’une autre bataille où ces acteurs en herbe déclarent leurs désirs, leurs peurs, leurs rêves et leur colère.