« Si je suis, chaque jour, surveillé(e) et fiché(e) ; si je suis obligé(e), dominé(e) et soumis(e) ; si je suis refoulé(e), est-ce que c’est de ma faute ? Est-ce que c’est de ma faute si je suis méprisé(e) ? Si à chaque regard, je suis évalué(e) ; si je suis critiqué(e), condamné(e), bousculé(e) ; si je courbe le dos, est-ce que c’est de ma faute ?
Et si je résistais, serais-je écrasé(e) ? Serais-je humilié(e) pour avoir résisté ? Je voudrais résister, mais je suis fatigué(e). Si je n’ai plus la force, est-ce que c’est de ma faute ? Est-ce que c’est de ma faute si je suis outragé(e) ? Est-ce que c’est de ma faute s’ils m’ont déshonoré(e) ?
Tous ces gens me regardent. Ils semblent affectés. Mais ils ne m’aident pas. Est-ce que c’est de leur faute ? »
À travers 12 témoignages d’aides familiales, le spectacle Invisibles veut (trans)porter les voix de cette profession méconnue. Les voix de celles qui prennent soin des lieux et des corps de personnes temporairement ou
définitivement défaillantes. À partir de ces témoignages, le spectacle ouvre une dimension existentielle, composée d’un mélange de poésie, de comédies ou de drames quotidiens.
Travail collectif dirigé par Pietro Varrasso
De notre naissance à l’heure de notre mort, nous sommes tous, d’une manière ou d’une autre, perpétuellement contrôlés, encadrés, surveillés, fliqués, évalués, jugés. Tour à tour nos parents, nos amis, nos patrons, nos enfants, nos voisin, nos dirigeants voire la société dans son ensemble tentent de nous amener là où, selon eux, se situe notre bonheur. Et si nous étions les seuls à savoir où il se situe vraiment ?
Du 12 au 27 juillet, ils seront près de 40 jeunes à se rencontrer afin de créer ensemble un spectacle sur le thème de « Qui a le droit ? ».
Durant ces 15 jours, 3 soirées seront ouvertes au public : les 12, 19 et 26 juillet. Soirées lors desquelles seront présentés 6 spectacles.
Entrée selon votre choix, les recettes serviront au projet !
Vendredi 12 juillet à partir de 18h30 soirée d’ouverture avec :
– Spectacle des jeunes Béninois : « Carton Rouge »
– Spectacle des jeunes Belges : « A la recherche des droits perdus. »
Le Cpas de soignies collabore avec la Compagnie du Campus dans le cadre du FSE. L’institution poursuit l’objectif d’aider toute personne qui en exprime le besoin et de la mener vers l’autonomie dont elle est capable. En fin de cycle, les participants à la création collective présentent une création sur des enjeux personnels à un public associatif. « Où va le monde » aborde en une demi-heure et de façon rythmée, les questions du pouvoir d’achat, de l’écologie galvaudée, et de la pression du travail…
« Il fait déjà noir ? Je ne me rappelle pas d’avoir fait une sieste, mais par contre j’ai vraiment mal partout. Ma mâchoire me fait vraiment souffrir. Le temps de
reprendre mes esprits, je m’assieds sur le lit. Mon pyjama est totalement déchiré aux épaules. C’est là que tout me revient en mémoire. Je ne sais pas pour quelle raison, je ne saurai jamais pour quelle raison il a hurlé et m’a bousculée, une fois de plus… Je me rappelle les douleurs, les odeurs, les cris, le coeur qui se serre à m’en donner la nausée. Comment j’en suis arrivée là ? Je ferme les yeux, me raccroche à la réalité et prends un pas de recul sur cette histoire, mon histoire, mais aussi celle de millions d’autres femmes. »
Tous les jours, dans le monde, 82 femmes meurent tuées par leur partenaire ou ex-partenaire. En Belgique, on estime qu’une femme sur quatre sera victime de violences physiques et/ou sexuelles dans son couple.
Les Chanceuses de Solidarité Femmes ont choisi d’enfiler leurs armures de papier et de replonger au coeur de l’enfer de cet amour travesti. Porteuses
de paroles et guerrières survivantes, elles témoignent pour toutes celles qui
ne pourront plus témoigner, et nous racontent les maux bleus, l’emprise, les violences, le silence, la fuite et la renaissance.
Solidarité Femmes est un refuge pour femmes battues et une association qui
accompagne les femmes victimes de violences depuis 40 ans.
Depuis plusieurs années, la fanfare Boentje n’a qu’un seul objectif : ouvrir, par l’humeur joyeuse de ses musiques originales, les oreilles qui se ferment aux tragédies quotidiennes.
Entre dégoût et espoir, cynisme et idéalisme, café du commerce et fanfare, le groupe Boentje fait réfléchir le public à sa manière. Parce qu’elle en a ras-le-bol !
En 2018, cent ans après… Cent ans de progrès, vraiment ? Les musiques défilent à un rythme accéléré pour illustrer cent ans de combats remportés par la société civile… ou presque. Dans un décor digne des agences de propagande, ils commentent l’histoire récente de l’humanité avec aplomb. Les membres participent à un langage particulier inspiré des chants de résistances. Les différents tableaux portent des contenus musicaux, des textes, des projections entrecoupées de commentaires aussi acerbes que peu avisés. Entre dégoût et espoir, cynisme et idéalisme, café du commerce et fanfare, le groupe Boentje fait réfléchir le public à sa manière.
La fanfare Boentje est une forme théâtrale musicalisée qui a pour objectif de déplacer le carcan dans lequel les fanfares évoluent pour amener à un récit théâtral mis en musique.
Bienvenus chez nous, dans le « Bloc 4 ».
Dans cet immeuble d’appartements sociaux, nous vivons, nous rêvons, nous nous souvenons…
Notre tranquillité va cependant rapidement être mise à l’épreuve par « ceux du dessus » , ceux qui ont décidé de fermer leurs yeux et de boucher leurs oreilles.
Depuis septembre 2019, ils se rencontrent dans les locaux de la Maison des Jeunes d’Ougrée. Ils y jouent, improvisent, rient, créent… Tous les jeudis soir ils y font du théâtre !
…Peu à peu leurs idées voient le jour, peu à peu elles se concrétisent et deviennent « Souviens-Toi ! ».
Une création collective qui parle des souvenirs, de la manière dont ils influencent les vies, de la manière dont ils construisent… ou déconstruisent.
Sous forme d’une chronique théâtrale, jonglant du passé au présent et du présent vers l’avenir, le spectacle vous plongera dans l’univers des personnages aux chemins « entrecroisants ».
Sensible et plein d’humour, le spectacle montre comment la pauvreté s’insinue dans toutes les étapes de la vie. De la conception jusqu’à la tombe, en équilibre entre le rire et les larmes, les personnages déroulent les fils de leurs chemins de vie.
Quinze personnes ont pris part à la création du spectacle. De leurs expériences, des récits de leurs entourages, des sujets d’actualités, ils ont tiré les fils et tissé un tableau vivant des situations de pauvreté. Sur un fil ténu, avec pudeur et sans complaisance, ils revendiquent un avenir meilleur.
On ne peut pas tout tourner en dérision, mais c’est bon de rire de sujets graves ! Laissez-vous surprendre par la créativité délirante des funambules du quotidien !
L’histoire de Lilitih débute aux origines du monde lors de la création de l’humanité.
Lilith a été formée à partir d’argile comme Adam et serait donc son égale contrairement à Ève qui a été conçue à partir d’une de ses côtes afin de lui être soumise.
Femme de caractère et indépendante, elle a refusé de se coucher sous Adam et, en colère, a décidé de prendre la liberté.
« Les filles de Lilith » racontent des histoires de femmes qui ont décidé de prendre leur vie en main et leur liberté.