L’histoire raconte le parcours de Kouassi. Kouassi vient d’une famille d’agriculteurs et d’agricultrices qui subit les conséquences de la dévaluation du franc CFA et qui peine à garder le cap de son commerce. À sa majorité, il décide de partir étudier en Europe. Il se rendra compte que les visions de celle-ci telles que dépeintes à l’école ne sont en fait qu’un leurre, et par ses rencontres et son chemin de vie, il parviendra à lever la poussière des mécanismes de domination et d’oppression hérités du colonialisme.
« Restreint dans ses costumes étroits, dans une bassine, limité dans ses mouvements, un groupe se raconte, échange des propos proches de l’absurde.
Un groupe embaumé, comme égaré dans le silence, perdu dans ses regards.
Bouffonnerie tragi-comique d’une vie.
Nés sur les décombres d’une guerre, sur la mémoire d’une immigration. »
Un spectacle fait à Seraing, une ville anciennement industrielle en voie de reconversion.
Une conteuse (ou un conteur, selon les dates) tente péniblement de raconter son histoire, interrompue qu’elle est par 3 spectateurs dont un n’aime pas les histoires… et encore moins celle d’un dragon et d’un Ours qui auront un ado’Elan… Lorsque l’on est parent et qu’il faut remplir les marmites, il est parfois difficile de maintenir ses engagements sociétaux et ses valeurs…
Farce courte et animalière qui emprunte par moment son jeu corporel à la comedia del arte avec des masques hypertrophiés et sans en reprendre les personnages classiques.
Le spectacle a vu le jour après la construction d’une roulotte nommée la « Dragonette ». La compagnie voulait créer un spectacle en lien avec son matériel pour « les Petits Feux de Verdenne ». Plusieurs membres se sont alors réunis avec comme objectif l’écriture d’un texte qu’il pourraient jouer.
Très vite, les idées jaillissent, l’humour et la bonne humeur aidant. Les masques sont arrivés par la suite pour renforcer la mise en scène. Un travail corporel et vocal différent est alors entrepris.
À travers cette écriture, les auteurs souhaitaient partager des moments de vie familiale basés sur des expériences personnelles, de parents et/ou d’enfants en montrant les divergences d’opinions, les inquiétudes des parents face au futur de leurs enfants, la crise d’adolescence…
Des tranches de vie, mais pas que… À côté de ce partage d’expériences, une question s’installe : comment en tant que parent, combiner les projets et valeurs que l’on porte dans une vie déjà bien remplie de contraintes ? Comment partage-t-on nos réflexions ? Comment tenons-nous nos valeurs quand on doit confronter l’écologie et la rentabilité, le passé / présent colonial et les logiques économiques mondiales, l’importance des cultures communes et l’unicité de l’individu ?
Tout cela baignant dans un humour empreint d’ironies et de références mainstream.
Éclosion raconte l’histoire poétique, décalée et pétillante de la rencontre entre des Êtres Humains.
Un parc. Des passants, chacun enfermé dans sa bulle imperméable. Personne ne se connait. Personne ne se parle ni se regarde.
Les histoires, les peines, les rêves et les espoirs des personnages vont influencer leurs relations aux autres, aux inconnus. Les masques tombent… Et laissent place à de cocasses rencontres.
Comment arriver à rencontrer l’autre dans sa différence ? Oser découvrir l’inconnu, c’est oser aller au-delà des étiquettes. Oser rencontrer l’autre, c’est oser partir à la rencontre de soi-même. C’est oser éclore.
Au suivant est l’histoire de quatre jeunes, fraîchement diplômés. Ils reçoivent des offres d’emploi séduisantes. Mais, que cela cache-t-il ? A quel point ces jeunes sont-ils prêts à s’éloigner de leurs rêves, de leurs ambitions, de leurs aspirations ? Ne s’enferment-ils pas dans une prison ?
Le spectacle puise ses sources dans la thématique indéfectible de la famille. Loin des contes de fées les personnages, en quête de bonheur, sont arrivés à un point de non retour. C’est aujourd’hui ou jamais que les choses doivent se dire. Autour de l’urne de papy Edgar les masques tombent. Les faux-semblants finiront-t-ils par effriter les apparences, tel un château de sable qu’ils essayent de préserver tant bien que mal ?
Aujourd’hui c’est le grand jour ! Ils vont revoir leur famille ! Ils appréhendent quelque peu cette rencontre mais ont tout de même de l’espoir que cette année tout se passera bien. Ils se préparent, ils se font beaux, ils emballent les cadeaux. La tension monte. L’envie d’être à la hauteur devient un véritable enjeu. Le cœur palpitant d’impatience, ils sont prêts !
Dédicace aux inconnus, aux anonymes qui font partie de nos vies. À tous ceux que nous croisons, que nous effleurons du regard, mais à qui nous n’adressons pas la parole. À tous ceux, que nous ne connaissons pas, mais à propos de qui, assis à une terrasse de café, nous nous posons des questions… Qui sont-ils ? Où vont-ils ? Sont-ils bercés d’amour ? De solitude ? De joie ou de tristesse ? Vont-ils rentrer ce soir, faire à souper et soupirer autour d’une vaisselle sale ? Ou bien vont-ils aller à la rencontre de quelqu’un qu’ils ont perdu de vue il y a vingt ans déjà ? Sont-ils si différents de nous ? Et puis, en fin de compte, les apparences sont trompeuses quand il s’agit de la vie des autres.
Chaudron, ce sera un spectacle de théâtre-danse sur la question du (non-) consentement, dans les rapports Hommes-Femmes et au-delà. En effet, le non-respect du consentement, c’est un problème rencontré par de nombreuses personnes : travailleur.euses, enfants, parents, patient.es, personnes handicapé.es, internautes… La question du consentement a également été maintes fois soulevées pendant la crise sanitaire.
Le non-respect du consentement continue à accroître les inégalités et à renforcer les processus de domination.
Bref, un chaudron qui titillera joyeusement notre libre-arbitre, notre pouvoir de dire oui ou non. Un chaudron où faire bouillir le désir que nos pensées, nos corps et nos voix soient libres. Un atelier et un spectacle qui feront parler les corps, danser les mots pour éveiller la puissance invaincue des femmes, des hommes, des humains !
L’atelier, adressé à tou.tes à partir de 14 ans, y compris à celles et ceux qui ne dansent pas au même rythme que les autres, partira du vécu des participant.es et s’en affranchira pour toucher à l’universel, selon la démarche d’émancipation du théâtre action.
Le spectacle se veut participatif et sans contrainte (il ne manquerait plus que ça !)
Au sein d’une ferme perdue au milieu d’une forêt, un petit îlot familial tente de survivre à l’effondrement de la civilisation industrielle en inventant de nouvelles stratégies pour s’alimenter, s’abriter, se chauffer, se défendre.
La danse, la rythmique corporelle, le théâtre d’ombre et des moments choraux insérés dans les scènes théâtrales, racontent une solidarité forte et une connaissance intime de soi et de son environnement– ici la forêt–pour vivre bien.
En 2019, en Belgique, des milliers de personnes ne mangent pas à leur faim.
Comment est-ce possible ? Quelles injustices permettent cela ? Qui est responsable ?
On parle de précarité alimentaire, d’aide humanitaire… et nous sommes au 21ème siècle !
Que s’est-il passé ? Qu’est-ce qui se passe ?
Mais, si la faim n’était pas un phénomène naturel, que serait-elle ? Une ineptie ? Un coup monté ? Une volonté des plus forts ?
Et si nous avions surtout faim de vie ?
Et si nous avions soif de liens ?
Et si nous étions gourmands de collectifs ?
Cette conférence propose un menu varié, composé d’ingrédients d’origines diverses : capitalisme décomplexé, pauvreté alimentaire, précarité… le tout agrémenté de savoureux instants présents.
Dans le collège Louis Véront tous les jeunes respectent la devise de l’école à la lettre : « J’obéis au règlement car c’est grâce à l’enseignement de l’école que je serai un être accompli dans ma vie. » Personne n’ose remettre l’autorité en question, jusqu’au jour où une élève doute du système en place et fait naître un mouvement de révolte pour redécouvrir la liberté.
