Hors sol

Ou les tribulations d’un groupe de citoyen.ne.s opposé.e.s à un projet mégalo

Un groupe d’amis se promène dans les bois communaux proches de leur village. Au détour d’un chemin, les promeneurs découvrent un panneau jaune : « AVIS D’URBANISME ». Une enquête publique est en cours concernant un grand projet d’infrastructure touristique…

Raser la forêt pour y construire une serre tropicale et son parking : cette fiction pourrait prendre place ici ou ailleurs. Elle pourrait aussi bien concerner un projet de zoning commercial ou industriel, de centrale à gaz, d’usine à béton, ou de zone de stockage de déchets nucléaires.

Inspirée d’un cas réel, et nourrie par la collecte de témoignages au sein de différentes luttes de territoire, la pièce interroge avec humour la capacité des habitant.es d’une région à agir sur la politique d’aménagement qui y est menée.

Les 8 péchés capitaux

Des personnages qui, aux yeux de la société, ont péché doivent à tout prix être « recadrés ». Ils se retrouvent dans un centre de « rééducation » pour les remettre dans le droit chemin.

Brut(es) de décoffrage

Brut(es) de décoffrage est un spectacle créé et interprété par des jeunes, qui aborde la thématique du harcèlement.
La pièce se présente sous forme de saynètes illustrant différentes situations de harcèlement (harcèlement de rue, au travail, cyber harcèlement…) et visant à sensibiliser les spectateurs sur cette problématique aux conséquences parfois tragiques…
Chaque représentation est suivie d’un échange entre le public et les comédiens en présence d’experts.

L'effet paillasson

« L’effet paillasson » illustre l’importance de la participation et de la contestation citoyennes en démocratie, la place que chacun doit pouvoir avoir dans l’espace public avec ses singularités, son vécu et ses attentes, l’importance des libertés fondamentales assurées dans un État de droit et leur défense, faute de quoi le fossé risque de s’agrandir chaque jour un peu plus, laissant la porte ouverte à d’autres formes de pouvoir.

« Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres. »
Antonio Gramsci

Un joli rêve

La fable est celle de Germaine dont on fête les 80 ans. Germaine vit chez sa fille, Josette, mère d’Adèle, étudiante, et de John, chômeur.
Les relations familiales ne sont pas simples.
La crise sanitaire exacerbe les failles.

655 et des poussières

L’histoire raconte le parcours de Kouassi. Kouassi vient d’une famille d’agriculteurs et d’agricultrices qui subit les conséquences de la dévaluation du franc CFA et qui peine à garder le cap de son commerce. À sa majorité, il décide de partir étudier en Europe. Il se rendra compte que les visions de celle-ci telles que dépeintes à l’école ne sont en fait qu’un leurre, et par ses rencontres et son chemin de vie, il parviendra à lever la poussière des mécanismes de domination et d’oppression hérités du colonialisme.

T O N Y

« Restreint dans ses costumes étroits, dans une bassine, limité dans ses mouvements, un groupe se raconte, échange des propos proches de l’absurde.
Un groupe embaumé, comme égaré dans le silence, perdu dans ses regards.
Bouffonnerie tragi-comique d’une vie.
Nés sur les décombres d’une guerre, sur la mémoire d’une immigration.  »

Un spectacle fait à Seraing, une ville anciennement industrielle en voie de reconversion.

Le Dragon qui a vu l’Ours

Une conteuse (ou un conteur, selon les dates) tente péniblement de raconter son histoire, interrompue qu’elle est par 3 spectateurs dont un n’aime pas les histoires… et encore moins celle d’un dragon et d’un Ours qui auront un ado’Elan… Lorsque l’on est parent et qu’il faut remplir les marmites, il est parfois difficile de maintenir ses engagements sociétaux et ses valeurs…

Farce courte et animalière qui emprunte par moment son jeu corporel à la comedia del arte avec des masques hypertrophiés et sans en reprendre les personnages classiques.

Le spectacle a vu le jour après la construction d’une roulotte nommée la « Dragonette ». La compagnie voulait créer un spectacle en lien avec son matériel pour « les Petits Feux de Verdenne ». Plusieurs membres se sont alors réunis avec comme objectif l’écriture d’un texte qu’il pourraient jouer.

Très vite, les idées jaillissent, l’humour et la bonne humeur aidant. Les masques sont arrivés par la suite pour renforcer la mise en scène. Un travail corporel et vocal différent est alors entrepris.

À travers cette écriture, les auteurs souhaitaient partager des moments de vie familiale basés sur des expériences personnelles, de parents et/ou d’enfants en montrant les divergences d’opinions, les inquiétudes des parents face au futur de leurs enfants, la crise d’adolescence…

Des tranches de vie, mais pas que… À côté de ce partage d’expériences, une question s’installe : comment en tant que parent, combiner les projets et valeurs que l’on porte dans une vie déjà bien remplie de contraintes ? Comment partage-t-on nos réflexions ? Comment tenons-nous nos valeurs quand on doit confronter l’écologie et la rentabilité, le passé / présent colonial et les logiques économiques mondiales, l’importance des cultures communes et l’unicité de l’individu ?

Tout cela baignant dans un humour empreint d’ironies et de références mainstream.

Devenir forêt

Au sein d’une ferme perdue au milieu d’une forêt, un petit îlot familial tente de survivre à l’effondrement de la civilisation industrielle en inventant de nouvelles stratégies pour s’alimenter, s’abriter, se chauffer, se défendre.
La danse, la rythmique corporelle, le théâtre d’ombre et des moments choraux insérés dans les scènes théâtrales, racontent une solidarité forte et une connaissance intime de soi et de son environnement– ici la forêt–pour vivre bien.

Maux bleus

« Il fait déjà noir ? Je ne me rappelle pas d’avoir fait une sieste, mais par contre j’ai vraiment mal partout. Ma mâchoire me fait vraiment souffrir. Le temps de
reprendre mes esprits, je m’assieds sur le lit. Mon pyjama est totalement déchiré aux épaules. C’est là que tout me revient en mémoire. Je ne sais pas pour quelle raison, je ne saurai jamais pour quelle raison il a hurlé et m’a bousculée, une fois de plus… Je me rappelle les douleurs, les odeurs, les cris, le coeur qui se serre à m’en donner la nausée. Comment j’en suis arrivée là ? Je ferme les yeux, me raccroche à la réalité et prends un pas de recul sur cette histoire, mon histoire, mais aussi celle de millions d’autres femmes. »

Tous les jours, dans le monde, 82 femmes meurent tuées par leur partenaire ou ex-partenaire. En Belgique, on estime qu’une femme sur quatre sera victime de violences physiques et/ou sexuelles dans son couple.

Les Chanceuses de Solidarité Femmes ont choisi d’enfiler leurs armures de papier et de replonger au coeur de l’enfer de cet amour travesti. Porteuses
de paroles et guerrières survivantes, elles témoignent pour toutes celles qui
ne pourront plus témoigner, et nous racontent les maux bleus, l’emprise, les violences, le silence, la fuite et la renaissance.

Solidarité Femmes est un refuge pour femmes battues et une association qui
accompagne les femmes victimes de violences depuis 40 ans.

Les filles de Lilith

L’histoire de Lilitih débute aux origines du monde lors de la création de l’humanité.
Lilith a été formée à partir d’argile comme Adam et serait donc son égale contrairement à Ève qui a été conçue à partir d’une de ses côtes afin de lui être soumise.
Femme de caractère et indépendante, elle a refusé de se coucher sous Adam et, en colère, a décidé de prendre la liberté.
« Les filles de Lilith » racontent des histoires de femmes qui ont décidé de prendre leur vie en main et leur liberté.