Ça va aller…

Détrompez-vous, le grand système n’oublie personne !

Si tu n’as pas assez d’argent, pas de problème !

Les banques sont toujours là !

Et si elles vous lâchent, pas de stress !

Les organismes de crédit sont là !

Alors on se détend,

 

Ça va aller…

Retour de Karma

Au cœur d’une start-up moderne et branchée. Un patron despotique, un employé lèche-cul, une dactylo proche de la retraite, une RH un peu perchée, l’ouvrier dont tout le monde oublie qu’il existe. Et depuis peu, la nouvelle, celle qui remplace l’informaticien qui vient de se faire virer (mais qui n’est pas encore tout à fait parti).
Après la séance habituelle de méditation en pleine conscience, le travail peut commencer. Depuis la dernière restructuration de l’entreprise, le champ du profit n’a jamais été aussi large. « Vis ma famille » est ainsi pionnière
en matière de location d’ami·e·s pour pallier à la solitude ambiente. Tout est bon tant qu’il y a du fric à la clé.
Tout semblait parfaitement calculé jusqu’à ce que, par endroits, le tableau de façade s’effrite, les masques tombent peu à peu. Quand ceux qui étaient censés se taire haussent le ton, quand disparaît le semblant de sens qui maintenait en place le château de cartes…
Il paraît qu’on appelle ça un retour de karma

Les pérégrinations de la famille Van RIS

Lucie a 17 ans et veut devenir peintre, c’est son rêve. Elle se réfugie dans la couleur et couche ses révoltes sur le papier.
Seulement ce n’est pas là un choix qui rassure ses parents. Les études pour être artiste, c’est bien beau, ça fait rêver, jusqu’à ce qu’on pense au prix que ça coûte et au risque que ça représente. Ce monde-là, elle n’y a pas sa place. Elle ne trouvera pas de travail, et ses parents galèrent déjà suffisamment à combler les fins de mois…
Mais Lucie s’accroche à son rêve. Alors on cherche à rebondir, à s’adapter,
à trouver un moyen d’y arriver. Une bourse, peut-être ? Une aide de quelque part ?

Ce sera sans échapper aux habituels contrôles, visites, inspections, dossiers
interminables à remplir. Sauf que cette fois y en a marre. Marre de devoir
se justifier de tout, marre de devoir rentrer dans des cases, marre du
regard complaisant que leur portent les institutions censées leur venir en
aide…

Hors sol

Ou les tribulations d’un groupe de citoyen.ne.s opposé.e.s à un projet mégalo

Un groupe d’amis se promène dans les bois communaux proches de leur village. Au détour d’un chemin, les promeneurs découvrent un panneau jaune : « AVIS D’URBANISME ». Une enquête publique est en cours concernant un grand projet d’infrastructure touristique…

Raser la forêt pour y construire une serre tropicale et son parking : cette fiction pourrait prendre place ici ou ailleurs. Elle pourrait aussi bien concerner un projet de zoning commercial ou industriel, de centrale à gaz, d’usine à béton, ou de zone de stockage de déchets nucléaires.

Inspirée d’un cas réel, et nourrie par la collecte de témoignages au sein de différentes luttes de territoire, la pièce interroge avec humour la capacité des habitant.es d’une région à agir sur la politique d’aménagement qui y est menée.

Basta précarité !

Cette série de capsules vidéo traite de la question du surendettement. Entre sensibilisation et coup de gueule, l’objectif du projet est de cesser de faire de la dette un sujet tabou. En parler permet de remettre en question les mécanismes sociétaux dans lesquels les personnes sont piégées et d’identifier les moyens d’action que l’on peut mettre en place.

Le genre humain

Une pièce écrite à deux mains par Stéphane Mansy et Franck Livin sur le thème de l’engagement citoyen et humaniste dans une société fracturée, où le repli sur soi prend parfois le dessus sur la solidarité.

La Saga du Destin

Justine, Robert, Raymonde, Aïcha et RenéCharles tentent le jeu du destin. Est-il possible d’améliorer sa vie ? Quelles chances nous sont offertes ? Mais la chance n’a pas toujours à voir avec le jeu et le maître de cérémonie peut emmener les joueurs sur des chemins inattendus. La Saga du Destin est le jeu de la vie, celui de petites gens aux prises avec un système qui n’a aucune pitié. Chacun va vivre des joies et des peines, bien entendu, car que pouvons-nous faire quand le « système » se referme sur nous sans nous laisser une part de soleil dans l’existence ? Peut-être résister…

(Re)naÎtre

« Pour ne pas trop déprimer, je vais au magasin social, à l’atelier théâtre. Je rencontre de nouvelles personnes, je crée de nouveaux liens. Les Liens. C’est important les liens. Moi, c’est ce qui me permet de vivre, de respirer. »

Je me souviens

Au départ d’improvisations, un questionnement sur une réalité sociale encore plus prégnante par ces temps particuliers et fort difficiles : l’isolement et l’enferment.