À vau-l'eau

41 degrés de jour comme de nuit, en hiver comme en été, une température qui ne varie plus depuis une centaine d’années. Les points d’eau désormais interdits d’accès, privatisés. Alors elle se souvient de sa grand-mère, Graziella, elle qui a passé sa vie à tenter de rejoindre l’océan…

Une (autre) saison au Congo

« Une saison au Congo » est une pièce, écrite par Aimé Césaire, qui retrace les derniers mois de la vie de Lumumba au moment de l’indépendance du Congo. Autour de ce texte et d’éléments historiques, les acteur.trices se posent des questions qui entourent « le mythe Lumumba ». Un sujet qui attise les passions pour ceux qui ont été liés de près ou de loin à ces événements.

Un sujet passionnant pour toute personne qui s’interroge sur le pouvoir et ceux qui l’incarnent. Le spectacle s’appuie sur des extraits du texte original mais s’autorise toutes les impertinences.

Le Spètin et autres histoires de Tante Fifine

“Déjà à brigander, petite panse d’aragne !  Descends un peu que je te botte les fesses !”

C’est ainsi que Tante Fifine m’accueillait pour les vacances.

Et les vacances pour moi étaient synonymes des histoires qu’elle me racontait le soir au coin du feu.

Le Spètin est un personnage légendaire dont les  histoires se racontaient en Famenne. Dans ce pays qui va de Remouchamps à Givet, à certains moments, un épais brouillard s’étend du sol jusqu’à un bon mètre de hauteur. C’est alors que les parents disaient aux enfants, par peur d’un accident : « Ne sortez pas ou le Spètin va vous emporter ! » On disait aussi que, lorsqu’il y avait un mort, le Spètin l’avait emporté dans son linceul.

Le Spètin, à travers la rencontre entre une petite fille et son grand-père, tente de redonner à l’expérience de la disparition d’un aîné, la force consciente et émouvante de la vie.

Oyez, oyez, vieilles valises, vieilles casseroles

Avec humour, il est question de ruptures et d’espoirs.

Des dettes en passant aux surcharges mentales, quand la violence est un repère, vers qui peut-on trouver de l’aide pour se relever ? Le trop et le vide sont complémentaires. Souvent on  marche sur un fil. L’équilibre est fragile, mais les corps avancent et résistent.