La chorale des sans voix
Le 13 mai à La Louvière, aura lieu la journée mondiale dulouviérois, un parcours reliant les différents musées, ponctué d’animations etd’interventions.
La compagnie du Campus participera à cetévènement au travers d’une intervention de l’atelier de création collective« La Griffe ». La participation se fera sous la forme d’une choraledes sans voix, destinée à tous ceux qui n’ont pas voix au chapitre notammentdans la culture (les sans domicile, les sans papier, les sans dalmatiens, lessans culottes, les sans queue ni tête…). Ce groupe de chanteur sans voix seraaccompagné d’un bateleur lisant des textes dédiés dans l’espace muséal et letout accompagné d’une musicalité lancinante. L’atelier « de laGriffe »
« La chorale des sans voix : 6 chanteurs de chorale s’éclaircissentla voix et font quelques vocalises pour se mettre au point. Ils font un signede tête entendu pour donner de la voix. A ce moment même, une musiquelancinante à la Philippe glass couvre le son des chanteurs qui sontdécontenancés…ils réitèrent leur essai de chant et de nouveau, une musiquevient écraser leur tentative… Ils sont alors dépités et n’osent plus vraimentcroire qu’ils vont y arriver comme si la musique du monde ambiant était tropforte pour eux… Un bateleur arrive ensuite, déterminé à être entendu etraconte son texte en domptant la musique. Les petits chanteurs enhardispar l’initiative du bateleur, vont peu à peu sortir de leur torpeur et oser unson, un mot et peut-être une phrase… ».
Ils seront accompagnés d’unatelier de création collective du collectif « Les Guerrières » del’Espace citoyen de Marchienne-Docherie.
« Trois personnalités du monde se retrouvent à LaLouvière pour la Journée mondiale du louviérois. L’une vient chanter Dalida,l’autre fait un reportage photo du grand événement et la troisième vientadopter un animal hors du commun. Le hasard, ou le bar, les amène à seretrouver au Daily Bul pour venir écouter LA CHORALE. Quel soulagement depouvoir enfin trouver la voix, enfin… sa voie. Car après une vie seméed’embuches, n’est-il pas temps de se révéler à soi-même ? »
La réflexion de cesdeux interventions théâtrales portera autour de plusieurs concepts connexes dela question « L’art c’est un cri – les gens dépossédés de leur voix, c’estd’eux que l’on veut parler ».