Présentation
Un homme à la rue, parle au nom des Sans-Voix, de celles et ceux qui battent le pavé. Ça tombe bien, pour une fois des personnes sont là, elles prêtent leurs regards et leurs oreilles.
Dans sa logorrhée brûlante, il nous entraine dans son univers. Entre les maraudes du Samu, l’indifférence des passants, les regards qui réchauffent, il nous entraine à sa rencontre.
« Déjà les sirènes de police résonnent – tu sais ce qui me rend dingue ? C’est quand un péquenot de parlementaire déboule sur le boulevard dans sa Mercedes-Benz et paralyse la circulation, escorté par un escadron de motards, sirènes hurlantes au vent. Le monde entier doit s’arrêter pour laisser passer l’homme dans la berline aux vitres teintées. Son existence prévaut sur celle des autres. »
ARGUMENT
Dans ce seul en scène, c’est de la voix d’un seul personnage que sortent les histoires recueillies par l’auteur. Celle des SDF qu’il a côtoyés pendant son bénévolat pour une association Bruxelloise d’aide aux sans-abris. L’écriture léchée et la parole presque musicale nous met à la même hauteur que ce déchu, touchant et humain.
L’auteur nous rappelle avec humour et amour que personne n’est à l’abri et que le basculement n’est parfois pas aussi loin qu’imaginé.