Mais je suis un ours

Compagnie du Campus
Création professionnelle
/ 2019
Tout public
Théâtre d'ombre

Adaptation de l’album de F. Tashlin

Équipe

Jeu et régie Patou Macaux, Olivier Duriaux, Benoit Joveneau, Gippi Mazzarella
Une récitante – distribution à venir

Présentation

« Là où un ours s’était endormi au début de l’hiver, une usine est construite au printemps suivant. On prend l’ours pour un ouvrier récalcitrant et on le traite comme tel. Réussira-t-il à faire admettre qu’il est un ours ? Et pourtant, dans toute société organisée, combien d’hommes sont traités en intrus ?
Cette histoire confronte un être libre à une société hiérarchisée. Il n’y a pas de place pour lui, il doit rentrer dans la catégorie qu’on lui indique. La métaphore de l’ours en perte d’identité questionne l’homme au travail. Nos rôles dans la société sont cadrés comme des prisons. Quel est le rôle de la norme et des cases dans lesquelles la société tend à enfermer ? L’ours cristallise les identités bafouées. On peut interpréter cette histoire comme une critique de notre société destructrice des personnes et de l’environnement…Ici, la nature finit par reprendre ses droits. L’ours retrouve son instinct, et il est sauvé. Les deux grands thèmes que nous dégageons du récit sont la reconnaissance de l’autre comme individu à part entière et l’opposition entre nature et civilisation.